(1908-1988):
Bibliographie des oeuvres de L'Amour.
Quelques sites consacrés à Louis L'Amour.
Où trouver les oeuvres de l'auteur?
Louis L'Amour est sans doute le dernier des
grands auteurs de westerns américains. C'est aussi l'un des plus
fameux, avec Zane Grey et Max Brand. Auteur extrêmement prolifique
(il a écrit plus de 100 romans), il a connu un succès considérable tout au
long de son existence, et ses oeuvres ont été fréquemment adaptées au cinéma.
On citera, parmi celles-ci, Hondo (1953) de John Farrow, avec John
Wayne, adapté de The Gift of Cochise, Heller in Pink Tights
(1960) de George Cuckor, avec Anthony Quinn et Sophia Loren, ou encore Shalako (1968)
d'Edward Dmytryck, avec Sean Connery et Brigitte Bardot. Dans ses romans,
Louis L'Amour a su adapter le modèle du
roman western à l'imaginaire du
western cinématographique.
La légende veut que les différents petits métiers qu'a fait Louis L'Amour à travers le monde (en Asie et Afrique) dans sa jeunesse (boxeur, marin, cow boy...) lui aient permis de rencontrer quelques unes des dernières grands figures de l'Ouest mythique. Plus probablement, des cours d'écriture à l'université et la lecture assidue, comme critique littéraire, de romans, ont dû le former à devenir un auteur. Après quelques tentatives avortées, Louis L'Amour fait ses premières armes de romancier peu après la seconde guerre mondiale dans les nombreux pulps qui fleurissaient à l'époque (True Gang Life, Thrilling Adventures, etc.), pour lesquels il écrit de nombreux récits d'action ressortissant de tous les genres à succès de l'époque. C'est en 1950 que paraît son premier roman-western, Westward the Tide. Il est suivi d'Hopalong Cassidy and the Riders of High Rock, écrit sous le pseudonyme de Tex Burns. Le personnage d'Hopalong Cassidy n'a pas été inventé par Louis L'Amour. Il l'emprunte à Clarence Mulford, qui l'avait créé en 1910. Il proposera quatre autres aventures prenant ce personnage pour héros (The Rustlers of West Fork,1951, The Trail to Seven Pines; 1951, et Trouble Shooter, 1952). Rapidement, le succès de Louis L'Amour est tel qu'il peut abandonner les publications bon marché et mal payées que sont les pulps pour des revues plus prestigieuses et proposer ses romans en ouvrage. Un contrat va le lier à l'éditeur Bantam pour trois volumes par an. C'est chez cet éditeur qu'il va publier son cycle d'aventures le plus important, celui des Sackett, dont le premier épisode, The Daybreakers, paraît en 1959. Cette série en 17 volumes narre la saga d'une famille de pionniers en route pour le Texas et le Nouveau Mexique. Dans ces récits, L'Amour peint les grands moments de l'Histoire américaine, depuis l'arrivée des premiers colons anglais en Amérique (Sackett's Land). Mais c'est moins un récit historique qu'une mythologie de l'Amérique qu'il propose ici, n'hésitant pas à multiplier les pages glorifiant les valeurs de l'Amérique pionnière. Comme dans toute saga de ce genre, l'auteur évoque un grand nombre de figures récurrentes symbolisant certains grands archétypes de la mythologie de l'Ouest
Nourri de l'esthétique des pulps, dans lesquels
il a fait ses premières armes, il en reprend la vision du monde âpre et le style
rugueux. Comme le veut le genre, cette brutalité apparente se marie avec une
exaltation romantique de la vie sauvage et de la nature, dans laquelle on
trouve trace de ce rousseauisme qui n'a jamais vraiment quitté, depuis
Fenimore Cooper, l'imaginaire américain. Ses héros sont des pistoleros usés par l'existence qui
choisissent de s'engager une dernière fois dans l'aventure. Louis L'Amour, a
su s'inspirer des grands mythes de la frontier, celui de la nature
fruste et vivifiante contre la civilisation délétère, celui de la disparition
des zones sauvages de l'Amérique, celui de l'ambiguïté du héros américain,
toujours en marge de la loi au point d'être proche de ceux qu'il combat, mais
opposant son propre code chevaleresque à celui de ses adversaires. Il
développe, dans des passages où le style hard boiled masque mal le
penchant didactique, une sorte de philosophie de l'Ouest qui n'est pas sans
rappeler, en définitive, certains passages du premier roman d'aventures
britannique, celui de G. A. Henty ou F. Marryat: pour devenir un homme, il
faut se confronter à la nature et à l'action, les vraies valeurs sont loin de
la civilisation, et l'Amérique a été fondée par des hommes de terrain, non par
des easterners.
Romans de Louis L'Amour publiés en français:
La Cabane perdue, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1974 (The Man Called Noon, 1970).
Le Canyon hanté, Paris, Presses de la Cité, 1989 (The Haunted mesa, 1987).
Catlow, Genève, Edito-Service, Western, 1983 (Catlow, 1963).
Les Cavaliers du désert, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1982 (The Burning hills, 1956).
La Conquête de l'Ouest, Paris, Laffont, 1963 (How the West was won, 1963).
Un Cow-boy ne plaisante pas, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1977 (The Rider of Lost creek, 1976).
Les Cow-boys du B-Bar,
Genève, Edito-Service, Western, 1983 (Guns of the Timberlands, 1955).
Cyclone sur Matagorda, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection
Western, s.d. (Matagorda, 1967)
Dans le canon du colt, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1973 (The Broken gun, 1966).
Les Desperados, Genève, Edito-Service, Western, 1983 (The First fast draw, 1959).
Le Diable et son colt, Paris, Dupuis, Galop, s.d. (Heller with a gun, 1954).
L'Envol de l'aigle, Paris,
Presses de la Cité, 1987 (Last of the breed, 1986).
L'Étranger de Bishop's valley, Marcinelle, Dupuis, Galop,1966 (the
Tall stranger, 1957).
Fallon, Marcinelle, Dupuis, Galop, 1968 (Fallon, 1963).
Fortune de feu, Paris, Presses de la Cité, 1986 (?).
Hondo, l'homme du désert, Monaco, Éd. du Rocher, 1993 (Hondo, 1953).
Hopalong Cassidy : Meurtres sur la Piste des sept pins, Robert Laffont, coll. "Arizona" n° 11, mars 1952, traduction de Sébastien Japrisot sous le pseudonyme de Robert Huart, l'édition française indique par erreur Clarence Mulford, l'inventeur de la série, comme nom d'auteur (Hopalong Cassidy and the Trail to Seven Pines, 1951). Merci aux responsables du site consacré à Sébastien Japrisot pour ces informations.
Hopalong Cassidy : les Hors-la-loi de West Fork, Paris, Robert Laffont, coll. "Arizona" n° 6, 1951, traduction de Sébastien Japrisot sous le pseudonyme de Robert Huart, l'édition française indique par erreur Clarence Mulford, l'inventeur de la série, comme nom d'auteur (Hopalong Cassidy and the Rustlers of West Fork, 1951). Merci aux responsables du site consacré à Sébastien Japrisot pour ces informations.
Hopalong Cassidy : Panique à Tasotal, Paris, Robert Laffont, coll. "Arizona" n° 14, 1952, traduction de Sébastien Japrisot sous le pseudonyme de Robert Huart, l'édition française indique par erreur Clarence Mulford, l'inventeur de la série, comme nom d'auteur (Hopalong Cassidy and the Riders of High Rock, 1951). Merci aux responsables du site consacré à Sébastien Japrisot pour ces informations.
Hopalong Cassidy : l'inquiétant tireur, Paris, Robert Laffont, coll. "Arizona" n° 16, 1953, traduction de Sébastien Japrisot sous le pseudonyme de Robert Huart, l'édition française indique par erreur Clarence Mulford, l'inventeur de la série, comme nom d'auteur (Hopalong Cassidy : Trouble Shooter, 1952). Merci aux responsables du site consacré à Sébastien Japrisot pour ces informations.
Les Implacables, Genève, Edito-Service, Western, 1983 (The Sackett brand, 1965).
Lando, Marcinelle, Dupuis, Galop, 1966 (Lando, 1962).
La Longue chasse, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1981 (The Proving trail, 1979).
Le Puits de la dernière chance, Marcinelle, Dupuis, Galop, 1966 (Last stand at Papago Wells, 1957).
Le Ranch de Clive Chantry, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1976 (Over on the dry side, 1975).
Le Repaire du vengeur, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1983 (Flint, 1960).
Rock Bannon, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1980 (the Tall stranger, 1957).
La Route du Colorado, Genève, Edito-Service, Western, 1983 (the Sky-liners, 1967).
Sackett et son Mustang, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1976 (The Mustang Man, 1966).
Shalako, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1983 (Shalako, 1967).
Terres à dompter, Paris, Dupuis, Galop, 1966 (To Tame a land, 1955)
Le Train du Kansas, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1983 (The Iron marshal, 1979).
La Vallée verte,, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1973 (Dark canyon, 1963).
La vengeance de Kate Lundy, Paris, Librairie des Champs Elysées, collection Western, 1979 (Kiowa trail, 1965).
Où trouver les oeuvres de l'auteur?
Les oeuvres de Louis L'Amour sont nombreuses à avoir été traduites en français, mais rares sont celles encore disponibles. Tout au plus trouve-t-on quelques titres aux Editions du Rocher. Pour les oeuvres épuisées, on peut se tourner du côté de libraires spécialisés ou des soldeurs, ou de sites en ligne comme Abebook (qui propose également les textes en version originale). Le site officiel propose également des liens vers des éditions actuelles de l'oeuvre en anglais.
Quelques sites consacrés à Louis L'Amour.
Site officiel: biographie et articles, en anglais.
Louis L'Amour: brève biographie et bibliographie très complète, avec éditions originales et rééditions.
Biographie du site "Books and Writers", toujours de qualité.
Louis L'Amour Un-Official booksite: quelques bonnes pages sur l'auteur.
Interview de Louis L'Amour.
Autre bibliographie des oeuvres de l'auteur.