1850-1894.
Le roman d'aventures selon Stevenson.
Principaux romans d'aventures.
Où trouver les oeuvres de l'auteur?
Robert Louis Stevenson est l’un des maîtres incontestables du roman d'aventures. Il en est l’un des plus grands auteurs, avec des œuvres comme L’Île au trésor, Le Maître de Ballantrae ou Enlevé !, l’une des figures les plus influentes, puisqu’il initie le renouveau du genre, et l’un des plus grands théoriciens, puisqu’il définit inlassablement, au fil d’essais lumineux, les conditions d’un grand roman d'aventures.
Robert Louis Stevenson est né à Edimbourg en 1850. S’il va vivre à Londres par la suite, il conserve toute son existence une nostalgie pour l’Ecosse qui se traduira par une figuration nostalgique de ses paysages dans plusieurs romans, comme Enlevé !, Le Maître de Ballantrae ou Catriona, œuvres liées au paysage et à l’Histoire de l’Ecosse, et à sa lutte identitaire contre l’envahisseur britannique. Enfin l’influence de ces racines se traduira par la présence implicite, en intertexte, de l’œuvre de Walter Scott dans ses romans prenant pour arrière-plan l’Histoire – même si celle de Dumas est également très importante. De Scott, Stevenson retient deux éléments clés : la référence à une esthétique du romance, à la fois nostalgique et détachée du modèle réaliste, et l’importance de la forme du roman historique comme moyen de se plonger dans l’âme d’un peuple.
Stevenson est issu d’une famille d’ingénieurs (de bâtisseurs de phares) très croyants (presbytériens). A cette généalogie, il faut ajouter la présence d’une nourrice qui le nourrit de récits et de contes superstitieux. Ces éléments sont à l’origine d’une culture contradictoire de l’auteur : moderne et lettré, Stevenson est lié au modèle des hommes d’action que figurent à l’époque les ingénieurs, modèle dont le roman d'aventures de jeunesse (celui de Jules Verne ou de A. Henty) sera l’un des principaux vecteurs. Mais il est également lié à un imaginaire religieux centré sur la question du Mal et du péché originel, plaçant l’idée de faute au cœur de l’existence. Cet affrontement de deux valeurs contradictoires sera l’un des traits essentiels de l’imaginaire stevensonien, constamment hanté par le dialogue de l’action et de la transgression que celle-ci implique.
Très tôt, la santé de Stevenson a été fragile. Il souffre de tuberculose, ce qui le conduit à passer de longues périodes alité, mais le contraint également toute son existence à voyager, jusqu’aux dernières années de sa vie, passées en Polynésie. De ces voyages, il tirera plusieurs récits : The Silverado Squatters, narrant ses pérégrinations bohèmes en Amérique, Travel with a Donkey, décrivant une épopée burlesque dans les Cévennes avec un âne, et divers essais consacrés à la Polynésie. La tension entre un goût pour le voyage et des phases de maladie affectant toujours plus l’écrivain ont développé chez lui un goût pour l’imaginaire et le dépaysement. Jeune, il dévore des œuvres. Outre The Pilgrim Progress, roman initiatique et religieux de Bunyan, Stevenson lit de nombreux auteurs romanesques : Walter Scott, Alexandre Dumas (dont Stevenson affirme que Le Vicomte de Bragelonne est son œuvre préférée), le Capitaine Marryat, les récits de piraterie du Capitaine Johnston, et un très grand nombre d’œuvres populaires destinées à la jeunesse – théâtre à découper de Skelt, Penny Dreadfuls, etc. Cette tension entre un goût pour le voyage et une existence fragile explique sans doute le goût de l’auteur pour le romanesque et les récits d’aventures. Elle trouve en tout cas un écho dans la figuration de héros qui ne sont pas des aventuriers, mais qui sont fascinés par les aventuriers qu’ils rencontrent. Ses personnages centraux, James ou le narrateur Mackellar face à Henry (Le Maître de Ballantrae), David face à Alan (Enlevé !), ou Jim Hawkins face à Long John Silver se situent toujours dans une position ambiguë face à cet autre qui les attire dans l’aventure – l’autre, c’est souvent le méchant, c’est en tout cas toujours un être à la fois inquiétant et fascinant.
Contre l’avis de ses parents, qui voulaient en faire un ingénieur, Stevenson se tourne vers les lettres et le métier d’écrivain. Il se lance alors dans une existence bohème prônant au début de sa carrière un mode de vie qui rappelle celui des dandies. Il fréquente les artistes français et anglais, multiplie les articles et essais, souvent brillants, parfois sur des sujets légers (« Une apologie des oisifs », « Philosophie du parapluie »), parfois sur des sujets plus sérieux, à travers une écriture à la fois plaisante et érudite (« A bâtons rompus sur le romance », « Une note sur le réalisme », etc.). Il devient rapidement une autorité dans les milieux culturels et artistiques, se liant amitié avec Andrew Lang, Sidney Colvin, Henry James (qui est peut-être à l’origine du nom des personnages du Maître de Ballantrae) ou encore Marcel Schwob. Il commence par écrire des contes fantastiques ou humoristiques, inspirés des Mille et une nuits (Les nouvelles mille et une nuits, rassemblées en volume en 1882). Par la suite, Stevenson perdra de cette attitude dandy, même s’il conservera un peu de cette frivolité dans son ton, choisissant toujours de se situer dans un rapport de proximité avec son lecteur.
A partir de 1887, date à laquelle meurt son père, Stevenson quitte la Grande-Bretagne pour des régions plus clémentes : il retourne d’abord en Amérique (où il avait passé des années difficiles mais passionnantes dans sa jeunesse), puis la Polynésie, où il vivra durant les dernières années de son existence. Là, il rédige divers essais prenant la défense des populations indigènes, mais aussi de nouveaux récits de voyage et des romans d’aventures exotiques. Il meurt en 1894.
Le roman d'aventures selon Stevenson.
Ces éléments – parmi d’autres – se sont combinés pour déterminer certains des traits fondamentaux de l’écriture stevensonienne. En particulier, ils expliquent le mépris de l’auteur pour les œuvres tournées trop directement vers l’actualité. Plus spécifiquement, il attaque violemment l’esthétique réaliste et son goût du prosaïsme. Il oppose à celle-ci une esthétique romanesque, souvent précieuse, et reste fortement attaché à un style extrêmement maîtrisé et dépouillé. Cela le rapproche de certaines esthétiques de l’art pour l’art, plus attaché à la forme qu’au fond, à la cohérence interne de l’œuvre et à celle de l’univers de fiction plutôt qu’à la fidélité au réel.
Cela se traduit par une écriture particulière, que Marcel Schwob a décrite comme un « réalisme irréel » : il met l’accent sur des images incongrues, mais extrêmement frappantes qui paraissent vraies par leur irréalité même. La face comme un jambon de Long John Silver, le jeune homme aux puits d’amour des Nouvelles mille et une nuits, le duel aux bougies du Maître de Ballantrae ou la vision du naufrageur saisi d’une joie folle face à l’océan dans Les Gais lurons sont quelques unes de ces images. Ce choix de l’image au détriment du réalisme vient de ce que, selon Stevenson, « l’art ne doit pas rendre les histoires vraies, mais les rendre typiques ». C’est privilégier les exigences de l’œuvre contre toute logique extérieure, et les règles de l’imaginaire contre celles du réel. Ce choix d’une logique de l’imaginaire conduit Stevenson à jouer avec les stéréotypes et les intertextes génériques, en tentant à la fois de les reprendre et de les renouveler. C’est le lecteur qui est au centre du dispositif romanesque : « la scène est réussie lorsque le lecteur joue consciemment à en être le héros » écrit encore Stevenson. Comme l’avait remarqué Italo Calvino à propos du récit « Le pavillon sur la lande » (publié dans Les nouvelles mille et une nuits), le modèle devient alors celui du jeu autant que celui du roman. L’autre modèle, c’est bien sûr celui du rêve, ou du cauchemar : Stevenson affirme ainsi que c’est un rêve qui est à l’origine de Docteur Jekyll, et c’est sur les cauchemars de Jim qu’il achève le récit de L’Île au trésor.
Cette compréhension des codes du roman d'aventures apparaît en particulier avec L’Île au trésor (1883), qui représente sans doute le véritable point de départ de l’œuvre de Stevenson – et un moment de renaissance de l’histoire du roman d'aventures. C’est peut-être pour cette raison que Stevenson a plaisamment décrit cette œuvre comme son « premier livre ». Ce roman, commencé comme un jeu à partir d’une carte d’île imaginaire dessinée pour un enfant, a finalement eu un retentissement qui a largement dépassé la sphère du récit enfantin. C’est qu’en tentant de se consacrer « de bout en bout à la construction et à la mise en scène de ce rêve de petit garçon » (« Une Humble remontrance »), Stevenson a atteint à l’essence du genre. Il l’a fait en empruntant volontairement à un grand nombre de sources du récit d’aventures et de voyages (Washington Irving, Marryat, Smollett, Defoe, etc.) ; il l’a fait en tentant, non pas d’être fidèle à l’univers authentique des pirates, mais aux « lois idéales de la rêverie », il l’a fait enfin en abandonnant le discours moral, éducatif ou religieux qui servait de soubassement au récit de jeunesse à l’époque pour replacer la logique du récit au centre de la problématique de l’aventure. Bref, il a cherché consciemment à atteindre à la quintessence du genre.
L’œuvre sera suivie par d’autres, tout aussi fameuses : le diptyque d’Enlevé ! et de Catriona (1886 et 1893), La Flèche noire (1884), Le Maître de Ballantrae (1884), Saint Yves, resté inachevé et complété par Quiller-Couch (« Q », autre érudit et auteur fameux de récits d’aventures historiques) sont quelques uns de ses romans d’aventures historiques. Y répondent des récits d’aventures géographiques, plus tardifs, et souvent d’une veine plus réaliste et sombre : Ceux de Falesa (1892), Les trafiquants d’épaves (1892) ou Le Reflux (1894).
Un autre ensemble doit être évoqué, celui du récit fantastique, dont l’œuvre la plus fameuse est L’étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde (1886), mais parmi lequel il faut également citer Ollala, Markheim ou Les Gais Lurons.
L’œuvre de Stevenson paraît marquée par un assombrissement progressif, avec un retour progressif au réalisme dans les dernières années de son existence. Le Maître de Ballantrae figure en quelque sorte le roman charnière, celui qui nous fait basculer de l’aventure enchantée (celle de David Balfour ou de Jim Hawkins, et dont les pérégrinations du Maître en voyage gardent la mémoire) vers l’aventure dramatique (celle du trio du Reflux ou des malheureux Trafiquants d’épaves).
En réalité, l’œuvre de Stevenson est marquée dès l’origine par une grande ambiguïté. L’aventure figure en effet chez cet auteur tout à la fois le lieu du désir et le lieu de l’interdit. Pénétrer dans l’aventure, c’est choisir la transgression : transgression de la race (comme le fait Henry, mais aussi, à leur façon, Jim et David), transgression de la loi (comme le font les personnages des Trafiquants d’épaves et du Reflux), transgression de la morale (comme le fait Long John Silver ou Northmour dans Le Pavillon sur la lande). Cette transgression est celle qui ouvre aux possibles, à une sorte d’enthousiasme romanesque, celle de l’homme qui peut enfin agir ; mais elle est aussi le lieu de la faute. Autrement dit, dans tous les romans de Stevenson, à travers la rencontre dialectique de deux personnages, se dessine l’affrontement fondamental d’une vision morale et d’une vision esthétique de l’aventure.
Alors que son influence dans le monde des lettres a été considérable, Stevenson a rapidement souffert, après sa mort, du désaveu que subissait l'ensemble du romance, ce récit d'imagination que les Anglo-Saxons ont longtemps opposé, comme genre à part entière, au novel, récit réaliste, avant d'en faire, au XXe siècle, le synonyme du récit populaire, voire, plus récemment, du récit sentimental. Jusqu'aux années 1970, son œuvre est largement délaissée par la critique universitaire, avant de se retrouver à nouveau citée parmi les plus importantes du XIXe siècle à partir des années 1980. Dans son essai critique sur l'auteur, Robert Louis Stevenson, a Critical Study (1924), Frank Swinnerton n'avait pas tort d'écrire que Stevenson est le dernier des auteurs de romance, et qu'il signe la mort du genre. Il en signe certes la mort, mais il en représente aussi l'acmè. Quand Stevenson se penche sur le romance, le novel et le récit réaliste triomphent dans toute l'Europe. Le temps est passé de longue date depuis l'essai fameux de Walter Scott. Stevenson réagit vivement à ce triomphe du réalisme et, avec quelques-uns, à commencer par Andrew Lang, il tente de revivifier ce type de récits, en tentant d'en saisir les mécanismes. En agissant de la sorte, il bouleverse le roman d'aventures britannique, jusqu'alors confiné à la littérature de jeunesse (avec des auteurs comme R. M. Ballantyne, G. A. Henty ou W. H. G. Kingston), et au feuilleton (F. Marryat, Ainsworth) comme c'est le cas partout ailleurs en Europe. Il débarrasse le genre de son arrière-plan moral, militariste, religieux ou pédagogique, pour le recentrer sur le récit et sa dimension romanesque; il dépoussière la vieille structure épisodique et le style stéréotypé du feuilleton pour leur substituer une intrigue charpentée autour d'un nombre plus restreint d'événements mis en valeurs par l'écriture et par leur importance pour l'économie d'ensemble du récit.
Stevenson va faire école, et permettre l’avènement d’un véritable âge d'or du roman d'aventures britannique. Henry Rider Haggard écrit Les mines du roi Salomon après avoir lu L'Ile au trésor, et des auteurs comme John Buchan, Stanley Weyman, John Meade Falkner, Arthur Conan Doyle ou Anthony Hope avouent volontiers la dette évidente qu'ils ont envers lui. Moonfleet de Falkner rappelle ainsi Enlevé et L'Ile au trésor. Le royaume du Prisonnier de Zenda d'Anthony Hope paraît parfois un vestige de celui de Prince Otto, et les jeux de doubles qu’on retrouve dans l’œuvre rappellent ceux qu’affectionne l'Ecossais. Salut aux coureurs d'aventures et Les trente neuf marches de Buchan ont bien des points communs avec Enlevé. Quant au traitement de l'Histoire que propose Weyman, il s'enracine certes dans l'imaginaire dumasien, mais selon des modalités qui sont celles du récit stevensonien. Certes, aucun de ces auteurs ne peut prétendre à une dignité littéraire du même ordre que celle de l'écrivain écossais, et ils apparaissent tous, au début du siècle, comme des vestiges du passé, mais ils ont créé un temps un roman d'aventures romanesque de premier ordre.
L'influence de Stevenson a largement dépassé les frontières du Royaume-Uni. En France, Marcel Schwob (qui voulait traduire La Flèche noire et se rendit en pèlerinage sur la tombe de Stevenson), Gide (qui a dévoré les oeuvres de Stevenson), Artaud (qui a songé un temps à adapter au cinéma Le Maître de Ballantrae), ou encore Pierre Mac Orlan (qui fait explicitement des romans de Stevenson l'intertexte de ses récits de piraterie), ont tous été marqués par les récits de l'Ecossais.
Principaux récits d’aventures de Stevenson.
New Arabian Nights (Les Nouvelles mille et une nuits), 1882.
Treasure Island (L’Île au trésor), 1883.
Prince Otto (Prince Otton), 1885.
More New Arabian nights (Le Dynamiteur), 1885.
Kidnapped (Enlevé), 1886.
The Merry Men (Les Gais lurons), 1887.
The Misadventures of John Nicholson (Les Mésaventures de John Nicholson), 1887.
The Black Arrow (La Flèche noire), 1888.
The Wrong Box (Un mort encombrant), en collaboration avec Lloyd Osbourne,1889.
The Master of Ballantrae (Le Maître de Ballantrae), 1889.
The Wrecker (Les Trafiquants d’épaves / Les Naufrageurs), en collaboration avec Lloyd Osbourne, 1892.
Catriona (Catriona), 1893.
Island Night’s Entertainments (Veillées des îles), 1893.
The Beach of Falesa (Ceux de Falesa / La Côte à Falesa), 1893.
The Ebb-Tide (Le Creux de la vague / Le Reflux), 1894.
Weir of Hermiston (Hermiston, le juge pendeur / Le creux des sorcières), inachevé, 1896.
St Ives (St Yves), inachevé (terminé par Quiller-Couch), 1897.
Où trouver les œuvres de Stevenson ?
Les œuvres de Stevenson sont pratiquement toutes publiées en français, souvent dans des éditions critiques d’excellente qualité : on citera, outre le premier volume de ses récits à la Pléiade et le volume omnibus proposé par Robert Laffont collection Bouquins, les éditions que proposent GF (souvent agrémentées d’un excellent appareil critique), Folio, Phébus ou Payot (Petite Bibliothèque). Michel Le Bris a par ailleurs publié la correspondance de l’auteur (deux volumes chez NiL) et réuni ses essais les plus importants sous le titre Essais sur l’art de la fiction (Petite Bibliothèque Payot).
En anglais, la plupart des romans sont évidemment disponibles, souvent dans des éditions bon marché. On trouve également, en ligne (par exemple sur le site de l'Internet Public Library) la plupart de ses oeuvres et essais critiques.
Ceux qui souhaitent acquérir des éditions anciennes de l'auteur peuvent se rendre sur le site d'abebooks.
Principales études sur Stevenson.
Cahiers Victoriens et Edouardiens, “ Studies in Robert Louis Stevenson ”, numéro 40, octobre 1994, Montpellier.
CALDER, Jenni (dir.): Stevenson and Victorian Scotland, Édimbourg, University Press of Edinburgh, 1981.
CALVINO, Italo: “ Robert Louis Stevenson: Le pavillon sur les dunes ”, Pourquoi lire les classiques? op. cit.
CHESTERTON, G. K.: Robert Louis Stevenson, Lausanne, Bibliothèque L’Age d’Homme, 1994.
DAICHES, David: Stevenson and the Art of Fiction, New York, édition privée, 1951.
EIGNER, Edwin M.: Robert Louis Stevenson and the Romantic Tradition, Princeton, Princeton University Press, 1966.
Europe, “ Robert Louis Stevenson ”, mars 1994.
GOSSMAN, A.: « On the Knocking at the Gate in ‘Markheim’”, Nineteenth Century Fiction, tome XVII, juin 1962.
HUFTIER, Arnaud: « Une traduction de la négation. R. L. Stevenson par Théo Varlet », Le Rocambole, « Stratégies de traduction », numéro 11, été 2000.
JACKSON, D. H. : “Treasure Island as a Late-Victorian Adults’ Novel”, The Victorian Newsletter, numéro 72, 1987.
KIELY, Robert: Robert Louis Stevenson and the fiction of adventure, Harvard, Harvard University Press, 1965.
LANG, Andrew: “ Recollections of Robert Louis Stevenson ”, Adventures among Books, Londres, New York et Bombay, Longmans Green and Company, 1905.
LE BRIS, Michel: R. L. Stevenson ; Les années bohémiennes ; 1850/1880, Paris, NiL éditions, 1994.
LE BRIS, M.: “ Ce simple mystère, raconter des histoires ”, introduction de Henry James/Robert Louis Stevenson, Une amitié littéraire, correspondances et textes, Lagrasse, édition Verdier, 1987.
LE BRIS, M.: “ Préface ”, Robert Louis Stevenson, Essais sur l ’art de la fiction, Paris, Payot, 1992.
Cahiers de l’Herne: “ Robert Louis Stevenson ”, Paris, éditions de L’Herne, 1995.
MAIXNER, Paul (éd.): Robert Louis Stevenson: The Critical Heritage, Londres et Boston, Routledge and Kegan Paul, 1981.
MOCHI, Giovanna : « Stevenson e il ‘testo semplice’ dell’avventura », Paragone, numéro 400, juin 1983.
NAUGRETTE, Jean-Pierre: Robert Louis Stevenson, l’aventure et son double, Paris, Presses de l’École Normale Supérieure, collection off-shore, 1987.
NAUGRETTE, J.-P.: Lectures aventureuses, Éditions de l'Espace européen, 1990.
NAUGRETTE, J.-P.: “ The Master of Ballantrae: Fragments d’un discours aventureux ”, Études Anglaises; Grande Bretagne-États-Unis, XLIIIème année, numéro 1, janvier-mars 1990.
NAUGRETTE, J.-P.: “ Les aventures du roman: en dérivant de Ballantrae ”, Critique, 1983, numéro 432, tome XXXIX, Paris, Éditions de Minuit.
NAUGRETTE, J.-P.: « Genèse d’un texte, jeunesse d’un mythe », Dr. Jekyll & Mister Hyde, Paris, Autrement, Figures mythiques, 1997.
NOBLE, Andrew (éd.): Robert Louis Stevenson, Londres et Totowa, Vision et Barnes and Nobles, 1983.
SAMPSON, G.: “ On Playing the Sedulous Ape ”, Essays and Studies by Members of English Association, volume VI, Oxford, 1920.
SAPOSNIK, Irving S.: Robert Louis Stevenson, New York, Twayne publishers, 1974.
SCHWOB, Marcel: “ Essais sur Stevenson ”, dans Will du moulin; suivi de Robert Louis Stevenson/Marcel Schwob, correspondances, édition établie par F. Estaig, Paris, édition Allia, 1992. Cet ouvrage contient également divers documents concernant les rapports entre les deux auteurs.
SWINNERTON, Frank: Robert Louis Stevenson, a Critical Study, Londres, M. Secker, 1924.
TADIÉ, Jean-Yves: “ Robert Louis Stevenson ”, Le roman d’aventures, op. cit., pp. 113-148.
Sites internet consacrés à Stevenson.
En anglais.
L'un des principaux sites (en anglais) consacrés à l'auteur.
Ensemble iconographique de grande qualité (en anglais).
Site (de la National Library of Scotland, en anglais) proposant textes et fac simile de manuscrits.
Excellente présentation de l'auteur et de son oeuvre, mise en valeur par un sommaire pratique et complet (en anglais).
Une des nombreuses biographies (en anglais) du site Books and Writers, toujours intéressantes.
Page de SLAINTE, site spécialisé dans les auteurs écossais (en anglais).
Brève présentation par l'encyclopédie Bartleby (en anglais).
Brève biographie, par Le site Online Literature (en anglais).
Présentation de l’auteur et de son œuvre (en anglais) sous forme de thèmes clés.
Essai / biographie par Bradford Torrey (en anglais).
Bref essai consacré à l’auteur, par Alana Knight (en anglais).
Site consacré à L'île au trésor, pour les étudiants de collège (en anglais).
En français.
Seul site en français (à ma connaissance) à être entièrement consacré à Stevenson.
Un bon dossier (en français) sur Stevenson, par La Revue des Ressources.
Site (en français) présentant le trajet de Stevenson dans les Cévennes, et des informations pour ceux qui souhaiteraient le reproduire.