1817-1887

 

 

Présentation.

Les mystères de Londres.

Le Bossu.

Les Habits Noirs.

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Bibliographie.

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Paul Féval est l’un des grands romanciers populaires du premier XIXè siècle. Il s’est illustré dans la plupart des genres à succès de l’époque : roman de cape et d’épée (Le Bossu, Le cavalier Fortune, Le Capitaine fantôme), mystère urbain (avec son adaptation des Mystères de Londres de Reynolds), récits bretons (en particulier dans ses derniers livres, comme La Belle étoile ou La Première aventure de Corentin Quimper) ou le récit fantastique (La Vampire ou Le Chevalier Ténèbre). Aux côtés d’Alexandre Dumas et d’Eugène Sue, Paul Féval est l’un des maîtres du roman feuilleton de la première génération. Il ne verra son étoile ternir qu’à partir des années 1860-1870, dépassé par Ponson du Terrail puis par la vogue montante du roman d’aventures géographiques. A côté du Bossu, œuvre la plus fameuse de l’auteur chez les amateurs de récits d’aventures et de cape et d’épée, on lui doit d’autres œuvres qui ont eu une grande influence sur l’imaginaire du roman d’aventures populaires, comme les Habits noirs, vaste fresque urbaine qui n’est pas sans rappeler Les mystères de Paris d’Eugène Sue.

 

Présentation.

Paul Féval est né en 1816, à Rennes, où il passe les premières années de sa vie. La région va jouer un rôle dans son imaginaire, puisque l’auteur va par la suite régulièrement s’inspirer de la culture et du folklore bretons dans de nombreuses œuvres. Il passe une licence de Droit, s’apprête à embrasser la carrière d’avocat, mais après un échec dans ce domaine (qui n’est pas sans rappeler le destin d’une figure postérieure du récit de cape et d’épée, le britannique Stanley Weyman), il quitte la région pour Paris, dans l’espoir de réussir dans les lettres.

 

Après des débuts littéraires difficiles (« Un duel sous l’eau », sa première nouvelle, paraît en 1837), il connaît le succès avec Le Club des phoques, roman se déroulant à Saint Malo (paru dans La Revue de Paris), et surtout, à partir de 1843, avec la réécriture des Mystères de Londres de Reynolds. Dans ses propres Mystères de Londres, Paul Féval ne suit que très lointainement le modèle britannique. En réalité, il publie, sous le nom de Francis Trolopp, sa propre fresque des bas-fonds londoniens. On y devine l’influence des Mystères de Paris d’Eugène Sue, qui est paru en feuilleton à partir de 1842. Il y a dans les deux œuvres une même volonté de peindre les différentes couches de la société, une même représentation d’un espace urbain opposant la surface d’un monde connu des lecteurs, et la réalité de ce même espace, exotique et inquiétante, comme dans Le Juif Errant (plus que dans Les Mystères de Paris) la société apparaît dirigée par des puissances occultes, toutes puissantes parce qu’elles sont cachées. Chez Paul Féval, il s’agit de la Grande Famille de Londres, société du crime à laquelle appartient le personnage principal, le marquis Rio-Santo. Rio-Santo lui-même, en dandy fashionable qui masque son identité véritable, n’est pas sans évoquer le Prince Rodolphe, héros des Mystères de Paris de Sue, même si, plus ambigu que ce dernier, il préfigure également Edmond Dantes (Le Comte de Monte Cristo de Dumas ne paraît que deux ans plus tard). Autour de la vengeance de l’Irlandais Fergus (sous les traits de Rio Santos), c’est un portrait à charge de l’Angleterre qui est proposé. Reste que, si l’on retrouve l’influence de Sue, Féval paraît privilégier l’aventure au détriment du discours social (ce discours qui deviendra bientôt chez Sue un véritable discours socialiste). Féval  reprendra à plusieurs reprises le motif de l’opposition entre l’Angleterre et l’Irlande, par exemple dans La quittance de minuit. Ce roman de la vengeance est également un roman du crime et de la machination, thèmes privilégiés de Paul Féval qui feront de lui à plus d'un titre l'un des précurseurs du roman policier. Il exploitera le filon du roman criminel durant toute sa première carrière littéraire (celle précédant sa conversion), aussi bien dans ses romans de mystères urbains (voir Les Habits Noirs), que dans les romans de moeurs (souvent fondés sur des machinations (Jean Diable,1862, La Tache rouge, 1870, Le Dernier vivant, 1872) ou dans les romans historiques (Le Bossu est un roman de la vengeance, et Le Mari embaumé, 1866, un roman de meurtre et de fausse mort se déroulant au XVIIè siècle). Il se moquera de cette veine florissante du roman-feuilleton dans un bref récit parodique, La Fabrique de crime, 1866.

Si Les Mystères de Londres connaissent un succès d’estime, ils installent surtout l’auteur dans la société des lettres. Ce seront Les Amours de Paris, second feuilleton de Féval, qui le consacreront comme auteur populaire de premier plan. Cette seconde œuvre s’inscrit également dans la tradition des mystères urbains tels que les a inventés Eugène Sue (et le titre est une reprise des Mystères de Paris), même si l’auteur délaisse un peu plus encore, par rapport à son prédécesseur, la peinture de la société au profit des intrigues privées. Grâce à ce second roman, Féval devient, à partir de cette date, l’une des figures centrales de la littérature populaire. Un roman comme Le Fils du Diable (1846), œuvre qui s’inscrit nettement dans la tradition du romantisme noir, va encore accroître son succès.

Comme Dumas et Sue, Féval est désormais riche. Comme eux, il s’affiche dans le monde. Son succès va s’accroître régulièrement, mais condamner l’auteur à rester un feuilletoniste, un écrivain méprisé de l’élite. Dès la fin des années 1840, le feuilleton est attaqué par les gens de plume (à commencer par Sainte Beuve) et les hommes politiques. S’il n’est pas leur cible privilégié (on attaque plus volontiers Balzac, Dumas et Sue), Féval se voit, plus encore que ces trois auteurs mieux reconnus, cantonné dans la littérature de divertissement. Il varie certes les sujets, mais le fond et la forme de l’intrigue restent feuilletonesques, avec de très nombreux rebondissement, un rythme de l’action et de la narration très enlevé, et une écriture qui ne renie pas les effets de pathos et la tonalité épique.

Parmi les genres privilégiés par l’auteur, il faut citer au premier chef les romans de mœurs, qui insistent sur un sentimentalisme qui multiplie les évocations de cœurs maltraités dans l’adversité (Alizia Pauli, 1848, Une pêcheresse, 1848). A côté de ces œuvres, l’auteur propose une série de romans sociaux qui, à défaut d’engager une véritable réflexion sur l’époque, tentent souvent d’exploiter le thème, déjà central dans Les Mystères de Londres, des relations entre Grande-Bretagne et Irlande (La quittance de minuit, 1846, Les ouvriers de Londres, 1848), tout en s’inscrivant résolument dans la perspective du récit de mystère urbain (La quittance de minuit décrit les agissements d’une société secrète, les Molly Maguires, Le fils du Diable est un récit de justicier, Les amours de Paris, 1845, retrouve le thème des échanges d’identités, et toutes ces œuvres prétendent décrire le visage caché de la société contemporaine). Enfin, Féval développe ses récits bretons, dont certains sont restés fameux. Le loup blanc (1843), publié régulièrement dans des éditions de jeunesse jusqu’aux années 1980, décrit une Bretagne mythique, peuplée de Bretons courageux et au grand cœur (ceux-là même que l’on retrouvera, dans une perspective politique, au cœur du dispositif des Mystères du peuple de Sue), en lutte, par le biais de bandes mystérieuses vivant dans les forêts, contre l’autorité française. Viendra La fontaine aux perles (roman historique paru en1845), Le mendiant noir (1846, roman de mœurs et de vengeance), et surtout La Fée des Grèves, sans doute le plus connu des récits bretons de Féval, roman historique qui se déroule en 1450 et mêle histoire et folklore.

 

 La tentative de Féval, dans les années 1850, d’échapper au carcan du feuilleton et d’offrir, avec Le tueur de tigres (1853), une peinture de la société, est vouée à l’échec : elle ne correspond pas à l’image que le peuple et l’élite culturelle se font de l’auteur. C’est donc dans le feuilleton que Féval doit connaître la consécration, et cette consécration, c’est Le Bossu qui l’apportera en 1857. Ce récit, quintessence du roman de cape et d’épée, occultera par la suite la plupart des autres œuvres de ce prolifique romancier populaire, reléguant loin derrière Les Habits noirs, Le loup blanc ou Les mystères de Londres – pour ne citer que ses œuvres les plus fameuses. C’est en effet, bien plus que les romans de Dumas dont il s’inspire en partie, le premier roman de cape et d’épée qu’écrit ici Féval, au sens où il donne la première place à l’aventure, et laisse l’Histoire à l’arrière-plan (là où Dumas reste généralement, et même dans Les Trois mousquetaires, un romancier de l’Histoire). Peu de figures historiques sont présentes dans cette œuvre, le personnage central est lui-même un personnage fictif, et l’intrigue, si elle met en jeu les conséquences des manœuvres économiques de Law, en reste essentiellement à des développements privés. Certes, le roman donne une peinture intéressante de l’atmosphère délétère de la France du régent Philippe d’Orléans. Mais c’est une France revue par le feuilleton, faite d’intrigues et de stupre. Les scandales de l’époque deviennent machinations, et l’ambiance est à l’orgie et à la perversité. Alors que la description de l’Espagne cède au goût de la couleur locale, la ville de Paris du XVIIIè siècle ressemble fort à celle des mystères urbains du XIXè siècle, avec ses repères de voyous et ses travers honteux des classes dirigeantes. Enfin, ce monde corrompu permet à Féval d’opposer deux univers : celui de l’Histoire, de la société et de la loi d’une part, inefficace et soumis à toutes les manigances, et celui du courage et des valeurs chevaleresques déclinantes à l’époque (mais chaque époque du roman d’aventures historiques ne décrit-elle pas le déclin des valeurs chevaleresques ?) incarné par Lagardère et le duc de Nevers. Dès lors, dans ce monde livré au chaos et au mal, l’aventure advient pour purger les travers de la société ; querelle personnelle et oppositions « historiques » se confondent dans la logique du feuilleton. Car si Lagardère participe aux spéculations financières de Law sous le costume du bossu, il ne le fait pas comme acteur de l’Histoire, mais pour perdre ses adversaires personnels grâce à de savants calculs. L’Histoire sert d’arrière-plan à la vengeance privée de Lagardère contre les anciens meurtriers de Nevers. Ses ennemis ne sont d’ailleurs pas des personnages historiques, mais de diaboliques adversaires tirés de l’arrière-plan de l’Histoire (le Prince de Gonzague) ou de la fiction (son âme damnée, M. de Peyrolles). Mais c’est la logique narrative surtout qui échappe à l’Histoire pour lui substituer les stéréotypes de l’aventure : déguisements, machinations, reconnaissances, vengeance, duels, héros protégeant l’orpheline et éveil à l’amour, autant d’éléments qui nous inscrivent dans la tradition du roman d’aventures feuilletonesque.

Dans Le Bossu, Féval est en réalité plus proche d’Amédée Achard ou d’Emmanuel Gonzalès que d’Alexandre Dumas, même si sa peinture de l’époque est assez soignée, et ne se contente pas, comme chez les auteurs qui le suivront (à commencer par son fils) de reprendre les conventions définies par Dumas dans ses grands cycles. Ce sera moins vrai des romans historiques postérieurs de l’auteur. Les Compagnons du silence (1857), récit se déroulant en Italie au XVIIIè siècle, cède à la mode des bandits napolitains, retrouvant les conspirations et les sociétés secrètes chères à Féval ; Le Roi des gueux profite du goût pour l’Espagne et pour la couleur locale, et rappelle par moment, par accident certainement, certaines pages de Fernández y González. Ces romans laissent une place plus superficielle à l’Histoire, réduite à quelques images conventionnelles, mais c’est au profit de l’aventure et des rebondissements, qui font la séduction des œuvres.

 

Malgré le succès du Bossu et des récits de mystères urbains, la veine la plus importante de Féval, par le nombre des œuvres plutôt que par le succès auprès du public, reste à l’époque celle du récit de mœurs, avec des textes comme Le Roman de minuit (1859) ou Annette Laïs (1863).Ce ne sera pourtant pas de ce côté que Féval rencontrera son autre grand succès d’avant sa conversion, mais dans une autre œuvre dans la tradition des mystères urbains, Les Habits noirs, œuvre monumentale en huit épisodes décrivant la lutte du héros contre une autre société secrète, celle des Habits Noirs. Dans ce long cycle romanesque, Féval retrouve en partie l’inspiration des Mystères de Londres, même s’il la mâtine d’aventure feuilletonesque plus fidèle à la mode de l’époque. Dès lors, si le cycle s’inscrit naturellement dans la tradition des mystères urbains, la peinture sociale s’est totalement effacée au profit des péripéties : nous sommes plus proches du Rocambole de Ponson du Terrail que de La Comédie humaine de Balzac. Il y a cependant, comme chez Balzac et Sue, de l’ambition totalisante dans cette œuvre qui, à travers sa multitude de portraits venus de toutes les classes de la société, offre une vision fantastique et fantasmée de l’époque comme surent seuls le faire les grands feuilletonistes. La différence vient de ce que, contrairement à Sue et à Balzac, cette vision ne s’accompagne guère de conception du monde, sociale ou idéologique ; simplement, si le roman finit par se saisir de la société tout entière, c’est que l’appétit dévorateur de l’auteur paraît avoir toujours besoin de nouvelle matière pour nourrir son récit, au point d’embrasser bientôt tout le paysage parisien. Mais, comme chez Ponson du Terrail, c’est la multiplication des aventures, les multiples ramifications du récit, engageant constamment de nouvelles intrigues parallèles, qui crée l’intérêt de l’œuvre : les changements d’identité, reconnaissances et coups de théâtre sont multiple dans cette œuvre foisonnante dont on aurait peine à résumer les péripéties. Ce qui fascine dans cette œuvre, c’est la place centrale qu’elle donne à l’univers du crime, représentant inlassablement, au fil des chapitres, les agissements d’une bande de malfaiteurs aux pouvoirs infinis, avec une fascination dont avaient fait preuve jusqu’alors fort peu de récits. On pense déjà à certains récits de criminels, fort éloignés des bandits bien aimés (Mandrin, Cartouche ou, en Grande-Bretagne, les personnages d’Ainsworth), mais annonçant déjà les récits de génies du crime, tel le Fantômas de Pierre Souvestre et Marcel Allain, le diabolique docteur Mabuse ou la bande de la Main Noire (la Mano Nera) contre laquelle luttera le héros de fascicules allemands Petrosino. L'inspiration des Habits noirs est enfin souvent proche du fantastique, et Féval retrouve fréquemment dans son récit cette autre veine qui l'a rendu fameux avec des romans comme Le Chevalier Ténèbre (1860) ou La Ville vampire (1874).

Œuvre majeure de Paul Féval, Les Habits noirs sera aussi l’un de ses derniers grands romans-feuilletons traditionnels de l’auteur. En faisant le choix d’une rigoureuse conversion à la suite de revers de fortune, Féval mettra un terme à ce cycle pour lui préférer des œuvres d’un tout autre type. C’est en 1875 que ce produit cette conversion, bouleversement profond dans l’existence de cet homme, qui se traduira par un changement radical de sa production littéraire. Jusqu’alors, Féval était conservateur et fervent pratiquant. Désormais, il se veut l’un des serviteurs actifs de l’église, combattant avec zèle pour son rayonnement. Dès lors, une bonne part des écrits de Féval visent à défendre l’église et à faire le portrait de ses plus grands serviteurs : Jésuites ! apparaît ainsi comme une apologie de la congrégation si souvent attaquée dans le roman populaire (à commencer par Eugène Sue dans Le Juif errant et Les Mystères du peuple). Quant aux Merveilles du mont Saint Michel, il reprend dans une perspective religieuse et édifiante le style et les thèmes des récits bretons de l’auteur. Plus généralement, une grande partie de la production littéraire de l’auteur est consacrée à la publication des tracts religieux destinés au public des paroisses. Il réécrira également ses œuvres antérieures pour les accorder avec les dogmes de l’église. L’œuvre de l’auteur n’a alors plus grand-chose à voir avec l’esthétique du roman d'aventures.

 

Le flambeau de l'oeuvre ne s'est pas totalement éteint pour autant. Il sera repris par Paul Féval fils, qui saura exploiter le filon ouvert par son père (mais aussi celui de Dumas, puisqu'on lui doit d'Artagnan contre Cyrano), dans une série de nouvelles aventures de Lagardère et de sa famille: il écrira ainsi La jeunesse du Bossu (1934), Cocardasse et Passepoil (1909), Les Chevauchées de Lagardère (1909), Le Fils de Lagardère (1893, avec A. d'Orsay), Les Jumeaux de Nevers (1895, avec A. d'Orsay), Mademoiselle de Lagardère (1929), La petite fille du Bossu (1931). Il exploitera également la veine des mystères urbains anglais avec Les Bandits de Londres.

 

Bibliographie.

Nous proposons ici les principaux ouvrages de Paul Féval pouvant être rapportés de près ou de loin à l'esthétique du roman d'aventures.

Le Capitaine Spartacus, 1843.

Les Chevaliers du Firmament, 1843.

Le Loup Blanc, 1843.

Les Mystères de Londres, 1843-44.

Les aventures d'un émigré, 1844.

Les Amours de Paris, 1845.

La Quittance de minuit, 1846.

Le Fils du diable, 1846.

Le Château de Croïat, 1848.

Les Belles de nuit, 1849-1850.

La fée des Grèves, 1850.

Beau démon, 1850.

Le capitaine Simon, 1851.

La louve, 1855-56.

L'homme de fer, 1855-56.

Les couteaux d'or, 1856.

Le Bossu, 1857.

Les Compagnons du silence, 1857-58.

Le roi des gueux, 1859.

Le Capitaine fantôme, 1862.

Les Habits noirs, 1863-75.

La Cavalière, 1865-66.

Le Cavalier Fortune, 1868: Lire les premiers chapitres.

Le quai de la ferraille, 1869.

Le Chevalier de Keramour, 1873.

Les cinq, 1875.

La première aventure de Corentin Quimper, 1876.

 

 

Bibliographie critique.

 

Cahiers de l'imaginaire, "Paul Féval, n° 10, 1983.

Collectif, Paul Féval, romancier populaire, Presses Universitaires de Rennes, "Interférences", 1992.

V. Frigerio, "Paul Féval, feuilletonniste et martyr", Les fils de Monte Cristo, Limoges, PULIM, 2002.

J.-P. Galvan, Paul Féval, Parcours d'une oeuvre, Paris, Encrage, 2000.

J.-P. Galvan: "Paul Féval, romancier populaire et homme de lettres", Tapis Franc, n° 5, 1992.

F. Lacassin, Préface aux Habits Noirs, vol. I, Bouquins, Laffont, 1987.

 

Liens

Maîtrise en ligne consacrée au Bossu.

Page proposant une présentation de l'auteur et une bibliographie.

Brève présentation en anglais de La ville vampire.

 

Où trouver les oeuvres de l'auteur?

Paul Féval est mieux loti que la plupart des romanciers populaires, et les oeuvres accessibles en librairie restent relativement nombreuses. On trouve Le Bossu en poche (par exemple chez GF, dans une édition réalisée par Hélène Constans) ou dans la collection Omnibus (accompagnées des principales suites de Paul Féval fils), et la série des Habits noirs dans la collection Bouquins Robert Laffont (deux volumes); Phébus a réédité Les compagnons du silence et Les Mystères de Londres. Le loup blanc est encore disponible chez Albin Michel. On trouve encore plusieurs romans fantastiques (La ville vampire, Les chevalier Ténèbre) dans la Petite Bibliothèque Ombre, ainsi que plusieurs romans bretons (comme La fée des Grèves) chez des éditeurs régionaux.

Pour les autres romans, qui n'ont parfois jamais été réédités depuis leur première parution, on est obligé de se fier aux librairies spécialisées (voir la page consacrée à ce sujet). On peut également se rendre sur l'un ou l'autre des sites de vente d'ouvrages d'occasion, dont le plus efficace est très certainement abebooks.fr.

Par ailleurs, on notera, pour ceux qui possèdent des connexions rapides, que le site de Gallica offre en ligne un très grand nombre d'ouvrages de Paul Féval, souvent parmi les plus rares et les plus difficiles à trouver.

 

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