1865 (6 ?)-1944

 

Biographie de Cutcliffe Hyne et présentation de l'oeuvre.

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Eléments biographiques.

Charles John Cutcliffe Hyne est très peu connu en France. En Grande-Bretagne, on ne lit plus de lui qu’un récit de monde perdu, assez proche de l’heroic fantasy, The Lost Continent, qui narre les derniers jours de l’Atlantide. Certes, quelques uns de ses romans ont été réédités au fil des années, mais dans des éditions confidentielles, sans rapport avec ce que connaissent des auteurs comme Rider Haggard ou même Talbot Mundy, ses contemporains aux motifs souvent proches des siens.

Pourtant, l’auteur mériterait qu’on lui accorde davantage d’intérêt. Ses romans d’aventures, variés et bien écrits, jouent avec une jubilation non dissimulée à malmener ou à renouveler les codes du genre et paraissent témoigner d’un imaginaire tout à fait original dans le monde du roman d'aventures.

 

Cutcliffe Hyne est fils de pasteur, il a suivi des études à Cambridge, puis il est devenu journaliste : il a publié des articles alimentaires pour la presse de consommation et, assez rapidement, des livres destinés à la jeunesse. Il abandonne un temps l’écriture pour s’engager dans différents petits métiers de la mer. La parenthèse maritime n’a duré qu’un temps, et Cutcliffe Hyne en revient au métier d’auteur en proposant différents romans et récits. Il continue cependant de voyager aux quatre coins du globe tout au long de son existence, et se forge une réputation d’aventurier et d’écrivain-voyageur, qui lui vaudra l’amitié d’un autre aventurier, Roger Pocock.

Cutcliffe Hyne publie dans différentes revues des textes destinés parfois à un public d’adultes, parfois à un public de jeunes lecteurs. Nombreuses sont ses œuvres à paraître dans le Pearson’s Magazine, revue assez prestigieuse, qui propose également des textes de H. G. Wells, de Rudyard Kipling, de Rafael Sabatini ou de la Baronne Orczy. Comme Kipling, Cutcliffe Hyne paraît avoir particulièrement apprécié la forme brève, publiant en particulier le cycle des aventures du Capitaine Kettle, mais aussi un certain nombre de nouvelles d’aventures et de guerre, d’anecdotes de chasse, ainsi que plusieurs récits d’anticipation et même une nouvelle policière, « The Tragedy of a Third Smoker » (publiée en 1898 dans The Harmsworth Magazine), qu’on a pu décrire comme un modèle possible d’Austin Freeman. Ses récits de longue haleine sont d’ailleurs souvent marqués par une forme épisodique qui tend à retrouver, au niveau du chapitre, une intrigue isolable proche de celle d’une nouvelle, et proposent un modèle narratif propre de celui des serials cinématographiques. Ils souffrent d’ailleurs fréquemment d’une apparente incapacité de l’auteur à offrir une intrigue tenue de longue haleine : après des débuts de romans souvent virtuoses, au-delà d’un certain point, l’univers de fiction est décrit plus sèchement, et les événements se suivent de façon mécanique, en s'appuyant sur une causalité et une chronologie un peu désinvolte (comme dans The Lost Continent ou The Filibustiers). La fin du récit est souvent expédiée, et s’achève de façon chaotique, quand elle ne finit pas littéralement dans une sorte de confusion visionnaire : la destruction des colonies atlantes au Mexique par l’improbable espèce de monstres dévorateurs, les errances du héros dans la jungle ou les combats finaux des prêtres contre les sbires de Phorenice paraissent issus d’un rêve éveillé, mais témoignent sans doute d’une volonté de l’auteur de détruire son propre ouvrage, un peu comme le narrateur premier, celui qui exhume les manuscrits atlantes, broie par désinvolture les dernières pages du récit.

 

Le Capitaine Kettle et autres aventuriers et pirates.

Parmi les nouvelles de Cutcliffe Hyne, il faut bien sûr citer le cycle des aventures du capitaine Owen Kettle, qui a été regroupé dans une dizaine d’ouvrages (certains prenant la forme de recueils de nouvelles, d’autres de romans épisodiques). Le personnage n’était à l’origine qu’un comparse dans le récit The Great Sea Swindle, puis est devenu rapidement le protagoniste d’une série d’aventures que Cutcliffe Hyne va rédiger tout au long de son existence. La série, qui paraît en général dans le Pearson’s,  connaît un succès considérable à l’époque, étant souvent comparée, en termes de popularité, au cycle des aventures de Sherlock Holmes de Conan Doyle, paru dans la revue concurrente du Strand. Cutcliffe Hyne va chercher à approfondir et enrichir l’univers du personnage, multipliant les traits de caractère saillants (son avarice, ses accès de colère, son culot, sa xénophobie, sa vanité, son absence de scrupules…); au fil des épisodes, Hyne lui associe des comparses qui deviendront bientôt les protagonistes d’aventures secondaires, comme le mécanicien McTodd (McTodd, 1907) ; il lui offre également une identité civile (épouse l’attendant au port, fille à marier), certes reléguée à l’arrière-plan, mais de plus en plus présente : comment, dans la multitude des évocations d’une épouse toujours absente, ne pas songer au jeu que proposeront, sur un autre média et des décennies plus tard, les scénaristes de Columbo ? L’auteur, conscient du succès de ces procédés, va jouer de ces changements, évoquant le mariage de Kettle (The Marriage of Captain Kettle, 1912), celui de sa fille (Captain Kettle, KCB, 1928), les décorations posthumes reçues par le personnage… de son vivant (Captain Kettle KCB), ou la perte de sa jambe. Kettle vieillit, il change, son caractère évolue : de l’avide voyou des mers qu’il était dans les premiers récits, il devient de plus en plus, au fil du temps, un héros chevaleresque, dont les traits négatifs ne sont plus que des défauts mineurs, des travers cocasses.

Car l’une des spécificités du Capitaine Kettle, c’est bien d’être l’un des premiers grands héros négatifs (ou au moins profondément ambigus) de la littérature d’aventures géographiques. L’immoralité du personnage apparaît des les premières œuvres, The Little Red Captain, et Adventures of Captain Kettle. Dans le second recueil d’aventures, le personnage se fait trafiquant d’armes, maître chanteur, convoyeur de passagers clandestins (qu’il aura tôt fait de massacrer pour partie), mercenaire engagé dans un coup d’Etat… les marins qui forment l’équipage de ses différents bateaux poubelles, toujours au bord de la mutinerie, ont généralement été engagés sur de fausses promesses, et maltraités par la suite avec une surprenante constance.

Le Capitaine Kettle est un misérable, un déchet colonial qui rappelle les héros de The Ebb-Tide de Stevenson, ou certains personnages de Rudyard Kipling. Il annonce également les protagonistes de Joseph Conrad : ceux d’An Outcast from Island, de Almayer’s Folly ou encore de Heart of Darkness (on a pu présenter Cutcliffe Hyne comme l’une des sources possibles de ce dernier roman). Une part du comique des récits vient du décalage entre la misère du personnage, voyou des mers, et sa vanité : ainsi se pense-t-il roi de Cuba, simplement parce que des révolutionnaires à qui il apportait des armes de contrebande lui ont crié qu’il méritait d’être roi ; de même se rêve-t-il poète, toujours prêt à écrire quelques vers dans les situation les plus saugrenues.

Si Kettle est prêt à s’associer aux projets les plus illicites et les plus désespérés, c’est que c’est un être famélique, perdu constamment dans quelque port du bout du monde ; dans les premiers récits, il est prêt à négocier pied à pied pour obtenir une augmentation ridicule au vu des risques courus dans l’entreprise : ainsi, tandis qu’il est sur le point de mourir sous la torture, il demande à celui qui doit, bien malgré lui, l’exécuter, de le faire, mais de donner en échange dix shillings par semaine à sa femme. « Peuh ! répondit Carnforth, qu’est-ce que dix shillings par semaine ? » « C’est vrai, dit Kettle, disons douze shillings et le compte est bon ». Kettle est un personnage aux abois, aussi est-il prêt à tout faire, tout accepter ; il est cependant commandé par des motivations louables – presque morales – puisqu’il agit toujours tiraillé par le souci d’assurer la subsistance de sa famille. La « morale » de l’histoire est de même préservée par la structure narrative, puisque le personnage échoue presque toujours dans ses projets, et finit l’aventure plus pauvre encore qu’il ne l’était au début.

Ainsi, chacune des intrigues que propose la série des aventures du capitaine Kettle figure en quelque sorte un anti-roman d’aventures : elle présente un antihéros, aux valeurs fort éloignées de celles, généreuses, du protagoniste des récits d’aventures géographiques ; cette inversion passé également par l’évocation physique du personnage, âgé, usé par l’existence, sur le déclin, là où le héros traditionnel est un jeune garçon s’élevant vers son zénith. Enfin, le trajet du personnage, loin de l’initiation héroïque, le conduit inéluctablement vers son nadir, proposant un modèle d’aventure dysphorique, dont la jubilation ne naît plus de la consécration du personnage, mais, dans une inversion des règles du genre, de l’inéluctable échec des ses entreprises. Ici, c’est George MacDonald Fraser qu’annonce Cutcliffe Hyne, et Flashman, par son caractère et ses aventures, pourrait être un descendant du capitaine Kettle.

Mais ce que livre la série de récits de Cutcliffe Hyne en inversant le discours du roman d'aventures, c’est une sorte de revers sombre, beaucoup plus réaliste, de l’univers dans lequel se déroulent les récits de ce genre : la figure de l’aventurier et ses motivations, la réalité, dépouillée de bien des oripeaux du romanesque, des régions exotiques et de ceux qui décidaient d’y vivre. Kettle est un Flashman lié aux idéologies de son époque ; il est en particulier marqué par l’esprit colonial, dont son discours propose une version caricaturale et outrancière : le mythe de l’aventurier-roi devient une affaire de bandits prêts à tout pour s’enrichir, la relation paternaliste aux populations lointaines devient une logorrhée frénétiquement xénophobe (et dans ce cas, on ne peut s’empêcher de ressentir un certain malaise devant le rire que devaient déclencher à l’époque les plaisanteries outrancièrement racistes). Les personnages sont tous des brutes matérialistes : les révolutionnaires se fichent de tout idéal et sont commandés par la haine de l’autre, par l’appât du gain (comme les aventuriers du roman, dans lequel n’intervient pas Kettle, de The Filibustiers), ou par la soif de pouvoir (comme Donna Clotilde, dans Adventures of Captain Kettle ou Dolores dans The Filibustier) ; enfin les aventuriers se révèlent parfois être des lâches, à l’instar de Cortolvin, sorte de Lawrence d’Arabie avant l’heure qui aurait décidé de se lancer à l’aventure et de se convertir à l’Islamisme pour échapper à sa femme.

De même, loin de leurs homologues éthérées de la littérature victorienne et edwardienne, les héroïnes sont des femmes de tête, commandées par l’ambition, et peu enclines à s’en laisser compter par les hommes. Dominatrices au point de souvent régner, en femmes fatales, sur l’autre sexe, elles rappellent dans leur version la plus caricaturale l’Antinea de Henry Rider Haggard. C’est en particulier le cas quand, comme Phorenice, elles sont issues d’un roman évidemment inspiré de She (The Lost Continent).

Quant au « fardeau de l’homme blanc », il est souvent moqué par l’auteur. Ainsi, l’un des protagonistes de The Filibustiers affirme ironiquement « Rule Britannia, floreat yourself, and let everything else rip », quant au capitaine Kettle, il reçoit grotesquement le titre de chevalier pour le service de l’Empire, lui qui n’a jamais cherché qu’à assurer sa propre fortune (Captain Kettle, KCB).D'autres romans de l'auteur proposent une vision plus grotesque encore du monde colonial: dans Kate Meredith (l'un des rares romans de l'auteur à avoir été traduit en français), les protagonistes sont tous des débris, des rates, et se définissent ainsi: ils ont renoncé à toute ambition et attendent la mort, en pyjamas, dans des comptoirs perdus au bout du monde. Carter, le héros est célébré pour avoir contraint le monarque local à avoir abandonné les sacrifices humains, alors qu'il a  agi, plus prosaïquement, pour faciliter son commerce d'étain.

Reste que le revers sombre de la colonisation britannique et des valeurs héroïques, c'est le racisme exacerbé qui participe également de cette volonté démystificatrice. Pour Hyne, si les Anglais sont souvent des miséreux sans scrupules, les autres sont pires encore: les Noirs sont tous des voleurs et des paresseux, les Portugais sont des lâches, les Allemands sont des brutes. Ce qui n'est que sous-entendu dans les romans d'aventures coloniaux de l'époque (chez Jules Verne aussi bien que chez Louis Noir et Paul d'Ivoi), et qui renvoie tacitement à  une vision du monde commandée par le darwinisme social, est ici crûment offert dans un discours brutal: si les Anglais sont des débris, c'est peut-être aussi qu'ils sont avilis par le monde dans lequel ils ont échoué. Kate Meredith est ainsi fondé sur une trame qui choque par son emploi ingénu du racisme exacerbé: Carter a promis d'épouser une jeune fille, mais il découvre par la suite qu'elle est quarteronne. Tout le récit tendra à le délivrer de cette promesse, et à le sauver d'une déchéance certaine. On peut postuler que ce racisme outré a coûté à Cutcliffe Hyne la place qu'il aurait pu escompter dans la littérature d'aventures.

 

Phorenice, et le roman comme force de chaos.

C’est ainsi un portrait étonnamment pitoyable de l’humanité que propose l’auteur, dans lequel les valeurs de l’époque, la représentation des individus et des sociétés, enfin les conventions romanesques sont constamment malmenées. Pourtant, il n’y a nul pessimisme dans l’attitude de l’auteur, mais au contraire une sorte de jubilation destructrice. Comme les protagonistes de L’homme qui voulut être roi, le fameux récit de Rudyard Kipling (1888), les héros de Cutcliffe Hyne paraissent chercher avant tout à fuir la civilisation, perçue comme un ensemble de contraintes insupportables. Ce qu’ils lui opposent, c’est une société à leur image, système désordonné dont l’absence de lois est la chance des protagonistes. Dans la description que fait Fluellen de sa société idéale (The Filibustiers), on hésite entre anarchisme contrôlé, libéralisme exacerbé et darwinisme social : car si le pays idéal, ce pays sans lois, est promis à une inéluctable violence, c’est pour permettre aux plus forts de survivre au détriment des plus faibles (et ici, c'est bien sûr aux ambiguïtés d'un Jack London que l'on songe).

Cela vient de ce que, pour Hyne, comme autrefois pour les héros de Haggard, l’aventurier ne peut atteindre sa solarité que dans les pays sans règles identifiées. Mais là où, chez Rider Haggard, cette idée illustrait avant tout la vision des régions lointaines commes terrae incognitae, pays de cocagne offerts aux plus audacieux, chez Cutcliffe Hyne, le chaos paraît devenir un moteur du récit : c’est particulièrement vrai de The Lost Continent. Dans cet ouvrage, le narrateur, un légaliste incorruptible, lutte contre une Impératrice ayant usurpé le trône de l’Atlantide, Phorenice, et corrompu l’ensemble du pays. La puissance de Phorenice vient de ce qu’elle refuse l’ordre établi de toute éternité dans l’Atlantide, qu’elle abat les anciens Dieux, qu’elle massacre l’armée puissante des Prêtres, qu’elle blasphème à tout moment, et qu’elle impose l’anarchie à tous les niveaux de la société. Mais plus elle blasphème, plus elle se révèle un être exceptionnel et fascinant : de femme du peuple, elle devient noble, impératrice, grande prêtresse, fille des dieux puis déesse elle-même. Elle manipule et écrase ses adversaires, s’empare de façon mystérieuse des pouvoirs occultes des prêtres. Son pouvoir est si grand, qu’il paraît affecter le monde entier, les monstres marins se multiplient, des espèces animales meurtrières apparaissent de nulle part pour réduire à néant les colonies les plus prestigieuses (celles-là mêmes qui étaient restées fidèles aux valeurs anciennes – prouvant la vanité de tout légalisme), et les éléments enfin engloutissent l’Atlantide sous les eaux, réduisant à néant l’Empire de Phorenice, mais parachevant paradoxalement son grand projet de destruction des règles et des normes de l’Atlantide. Car l’ascension de Phorenice est une mise en cause de toutes les fondations de la civilisation atlante : elle réduit à néant la culture, la religion et les liens sociaux sur lesquels reposait l’Empire. Les Dieux paraissent favoriser cette figure du chaos, celle, précisément, qui les blasphème ; comme s’ils l’accompagnaient dans son projet destructeur, ils lui donnent les pouvoirs occultes réservés à ses adversaires, les prêtres qui soutenaient les Dieux contre elle : tout se passe comme si les Divinités antiques elles-mêmes souhaitaient engloutir l’Atlantide, contre leurs propres prêtres, et s’engloutir dans ce même mouvement.

The Lost Continent va sans doute beaucoup plus loin que les autres œuvres de l’auteur, mais il indique une direction qu’empruntent les autres récits sans aller aussi loin que lui : remise en cause des formes et des valeurs du roman d’aventures, remise en cause des bienséances et du bon goût, chaos jubilatoire des événements. C’est dans cette pratique paradoxale de l’aventure que se situe Cutcliffe Hyne. Paradoxale, elle l’est, parce que, si elle transgresse les règles du roman d'aventures, c’est pour retrouver leur logique profonde : une logique dans laquelle l’instinct de puissance se nourrit des forces primitives générées par tout roman d’aventure, et dans laquelle l’érotisme et le plaisir passent par la transgression, autant, sinon plus, que par la validation de quelque morale que ce soit.

 

 

 

Eléments de bibliographie anglaise.

Cette bibliographie est reprise du site Fantastic fiction. Nous l’avons complétée avec les informations en notre possession. Il est fort probable qu’il reste de nombreux manques et bien des erreurs. Nous avons ainsi rencontré bien des titres d’ouvrages sans pouvoir y associer une date, ni être certain qu’il ne s’agissait pas d’une autre œuvre publiée avec un titre différent (ce qui était souvent le cas à l’époque pour les œuvres anglo-saxonnes, publiées aux Etats-Unis avec un autre titre qu’en Grande-Bretagne).

 

Beneath Your Very Boots, 1889

The New Eden, 1892

The Recipe for Diamonds, 1893

The Little Red Captain, 1895, Capitaine Kettle.

The Stronger Hand, 1896

The Adventures of a Solicitor, 1898

Banana Farming in the Canary Islands, 1898

Adventures of Captain Kettle, 1898, Capitaine Kettle.

The Dilemma of Commander Brett, 1899

The Filibusters, 1900, aventures géographiques

The Lost Continent, 1900, aventures fantastiques

For Britain’s Soldiers, 1900 (éditeur)

The Derelict, 1901.

A Master of Fortune, 1901; aventures du capitaine Kettle.

Prince Rupert the Buccaneer, 1901, aventures maritimes et historiques

Thompson's Progress, 1902,

The Adventures of an Engineer, 1903

More adventures of Captain Kettle K. C. B., 1903, aventures du capitaine Kettle.

Atoms of the Empire, 1904

The Mystery of a Bungalow, 1904

Stimson's Reef, 1906

Kate Meredith, Financier, 1906, aventures géographiques

McTodd, 1907

Sandy Carmichael, 1907, aventures historiques

Empire of the World, 1910

The Escape Agents, 1910

The Marriage of Captain Kettle, 1912, capitaine Kettle

Firemen Hot, 1914

Captain Kettle on the Warpath, 1916, capitaine Kettle

Red Herrings, 1918

The Paradise Coal Boat, 1920

The Reverend Captain Kettle, 1925, capitaine Kettle

Ben Watson, 1926, aventures de chasse

Captain Kettle K.C.B., 1928, capitaine Kettle

Abbs, His Story Through Many Ages, 1929, aventures fantastiques

But Britons Are Slaves, 1931

Mr Kettle, Third Mate, 1931, capitaine Kettle

West Highland Spirits, 1932

Man's Understanding, 1933

Don’t You Agree, 1936

Ivory Valley, 1938, capitaine Kettle?

Wishing Smith, 1939

Steamboatmen, 1943, aventures maritimes.

 

Bibliographie française.

Kate Meredith, financier, Tallandier, les romans mystérieux, 1912 ; Le disque rouge, renaissance du livre, .

Exploits du capitaine Kettle, La vie d’aventures, n° 12, 1908.

Les nouveaux exploits du capitaine Kettle, La vie d’aventures, n° 14, 1908.

Les exploits du capitaine Kettle, La vie d’aventures, n° 16, 1908.

Le Continent perdu, dans le volume Atlantides, Les îles englouties, Presses de la cité, Omnibus, 1995.

 

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