(1898-1967).

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Présentation de l'auteur.

Auteur prolifique de romans d'aventures géographiques, de cape et d'épée et de récits de l'Ouest, Albert Bonneau est sans doute l'un des derniers grands représentants du roman d'aventures classique. Loin des tentatives de renouvellements littéraires proposés par ses contemporains (André Malraux, Pierre Benoit, Pierre Mac Orlan, Blaise Cendrars...), loin même des transformations subies par le genre chez les auteurs populaires (à travers en particulier les aléas, chez André Armandy, Jean d'Esme ou Jean d'Agraives, du roman d'aventures coloniales), Albert Bonneau reste largement influencé par des imaginaires antérieurs à ceux de la première guerre mondiale.

Ce lien avec une tradition plus ancienne du roman d'aventures tient sans doute en partie aux spécificités de la maison d'édition et des collections dans lesquelles les oeuvres d'Albert Bonneau ont été publiés. Dès le début du XIXe siècle, Tallandier était l'un des principaux éditeurs de romans d'aventures. Editeur du Journal des voyages, Tallandier avait imprimé sa marque sur le genre avec des auteurs comme Louis Boussenard, Paul d'Ivoi et Emilio Salgari. Après-guerre, Tallandier a été peu sensible aux transformations du genre, malgré quelques expériences dans des collections annexes (comme Les romans mystérieux, qui ont publié Cutcliffe Hyne, Armandy ou Arthur Bernède). Dans le domaine du récit de cape et d'épée, Tallandier reste également fidèle aux grands maîtres du passé, au premier chef Michel Zévaco, abandonnant les tentatives précoces pour éditer des auteurs étrangers, comme Stanley Weyman, qui a paru en feuilleton dans Mon Bonheur avant la première guerre mondiale. La suprématie de Tallandier lui permet de prendre peu de risques, et de fonder ses collections sur des grands classiques un peu surannés. De la même façon, les nouveaux auteurs restent liés à des modèles littéraires antérieurs: c'est le cas d'Albert Bonneau, dont le rôle grandissant dans la collection des "Grandes Aventures" (les fameux "Tallandier bleus") lui vaut d'apparaître progressivement comme le successeur de Louis Boussenard chez l'éditeur. Albert Bonneau va publier, avec une prolixité étonnante, un très grand nombre de romans et récits brefs, non seulement pour Tallandier, mais aussi, plus épisodiquement, pour la plupart des éditeurs populaires de l'époque, Ferenczi, Rouff, la Renaissance du Livre, la Bonne Presse... Il s'illustre dans les principaux genres populaires de l'époque: aventures géographiques (La marque du léopard), cape et épée (Lucrezia la florentine), récits de l'Ouest (Les dompteurs de broncos), récits policiers (Gangsters et compagnie), récits sentimentaux (La fauvette du gai moulin). Mais son genre favori reste celui du roman western, au point qu'on peut le présenter, après Gabriel Ferry et Gustave Aimard, et avant Pierre Pelot, comme l'un des grands auteurs de récits de l'Ouest à la française: son personnage principal, Catamount (dont le nom aurait été tiré d'un roman de Fenimore Cooper), a connu un succès considérable chez les jeunes lecteurs de la fin des années 1920 aux années 1950, et trois collections (Aventures de Catamount, Nouvelles aventures de Catamount et Aventures du far west, en tout quelque 80 romans - voir bibliographie) étaient réservées aux récits de Bonneau.

Le rythme d'Albert Bonneau le contraint, pour que les éditeurs absorbent sa production, à endosser de nombreux pseudonymes (Maurice de Moulins, Jean Voussac, Jacques Chambon, capitaine Francoeur...), sans que les choix de pseudonymes paraissent renvoyer à des spécificités stylistiques ou formelles : ainsi, Les dompteurs de broncos a-t-il pu être attribué, au fil des rééditions, à Maurice de Moulins ou à Albert Bonneau (voir l'exemple pictural ci-dessous). On relèvera toutefois une tendance à employer plus volontiers le pseudonyme de Maurice de Moulins dans le cas des récits de cape et d'épée, et à réserver la série des Catamount à la seule signature d'Albert Bonneau. Fait amusant, les pseudonymes étaient presque toujours empruntés à la toponymie de l'un ou l'autre des villages de la région dans laquelle Albert Bonneau vivait. C'est dire combien est limité l'horizon de cet auteur, qui n'a guère voyagé, et qui est, comme Emilio Salgari, et selon le mot de Pierre Mac Orlan, un aventurier passif. Lui qui rêvait d'être militaire, avait été réformé parce qu'il boitait, et avait trouvé dans le métier de romancier de l'aventure un substitut pour ses rêveries romanesques.

Ses voyages, Albert Bonneau les fera au fil de ses lectures nombreuses (lecteur vorace, il accumule tout au long de son existence une bibliothèque considérable, composée non seulement de romans, mais aussi de documents historiques et géographiques nombreux) et de séances de cinéma. C'est d'ailleurs du côté de la cinéphilie qu'il fait ses débuts, puisqu'il publie, au début des années 20, toute une série d'articles dans la revue Cinémagazine. Il avait publié auparavant des nouvelles dans différents périodiques à destination à la jeunesse, mais ses vrais débuts sont critiques. Si les sujets sont variés, on relèvera quelques titres annonciateurs: Robin des bois (1923, n° 9), Les vilains de l'écran (n° 15), Le cinéma et l'Histoire (23), Les films à épisodes (30 - on ne dira jamais assez combien ce type de production oublié était proche des pratiques de la littérature populaire), Les films maritimes (32), Le voleur de Bagdad (1924, n° 39), Les films policiers (1925, n° 7), Don X fils de Zorro (1926, n° 10), etc. Déjà, le cinéma populaire d'aventures tenait une place importante dans les sujets traités par l'auteur. Son goût de la lecture et du cinéma explique sans doute en grande partie la nature des oeuvres proposées par l'écrivain. Loin de prétendre au moindre réalisme, comme le faisaient depuis des années des auteurs comme Joseph Conrad et ses imitateurs, loin de tirer de la réalité la source d'une réflexion sur le moi ou le monde, comme André Malraux ou, à son niveau, James Oliver Curwood, loin même de chercher à renouveler les conventions par le style ou les choix narratifs, comme Mac Orlan, Pierre Benoit ou André Armandy, Albert Bonneau inscrit ses oeuvres dans la continuité des ouvrages précédents, dont les conventions vont servir de modèle fondateur à sa mimèsis. Pour Albert Bonneau, il ne s'agit en effet plus tant de raconter le monde que de reprendre des récits préexistants, d'imiter non le réel, mais les oeuvres de ses prédécesseurs. C'est, au sens fort, un auteur "de genre", dans la mesure où il pense son oeuvre par rapport à une tradition, à des conventions. Lorsqu'on lit les aventures de Catamount, on redécouvre les conventions du cinéma western du début des années 30; Catamount évoque une sorte de Gary Cooper mâtiné de Tom Mix: pas de violence inutile et un sens de la justice exacerbé (ainsi, dans Catamount en danger, le héros n'hésite pas à défendre un criminel contre ses poursuivants menés par un sheriff expéditif), un personnage bien plus présentable que ceux que l'on rencontre, à la même époque, dans les pulps. Le lien est mis en évidence dans l'un des premiers romans-westerns écrits par Albert Bonneau, Tom Mix, Cow-Boy, dans lequel l'intrigue joue constamment avec les codes du western cinématographique. C'est ce qui différencie Albert Bonneau des romanciers de l'Ouest antérieurs: chez lui, la vision de l'Amérique n'est plus celle, littéraire, initiée par Fenimore Cooper, du coureur des bois, mais celle, visuelle, du cow boy. Depuis Gustave Aimard et Gabriel Ferry, il y a eu L'attaque du grand rapide et ses nombreuses suites, qui ont su retranscrire, dans un langage visuel, l'imaginaire inventé, au fil des décennies, par Edward Sylvester Ellis, Zane Grey, Stewart Edward White et tant d'autres.

Cela ne veut pas dire que Bonneau se contentait de reprendre une série de scènes comme autant d'ingrédients prédéfinis, sans chercher à rien ajouter de personnel. Au contraire, on sait que l'auteur se documentait avant d'engager un nouveau récit. un roman comme Les dompteurs de Broncos nous fait ainsi découvrir le monde des éleveurs de chevaux sauvages, de la capture à la domestication; et La danseuse du grand Mogol nous offre une présentation, certes sommaire, des moeurs musulmanes dans l'Inde du XVIe siècle. Mais les descriptions paraissent copiées d'un ouvrage documentaire, sans s'intégrer toujours heureusement à la trame narrative. Car l'essentiel est de retrouver les structures d'un récit élémentaire, comme inlassablement ressassé: peu de personnages, mais tous fonctionnel; peu d'éléments de décor, mais tous significatifs; enfin, un récit à la structure épisodique nettement dessinée, avec ses péripéties qui se succèdent sans vraiment se chevaucher. Si l'on se penche sur le chronotope liminaire de Jim Blood l'aventurier (publié sous le nom de plume de Maurice de Moulins), on voit combien la stéréotypie permet de constituer un univers immédiatement cohérent et convaincant: "Depuis combien de temps marchaient-ils ainsi? Ils n'auraient pu le dire. Les jours avaient succédé aux jours, les nuits traîtresses s'étaient abattues sur la forêt vierge, dont elles rendaient encore le mystère plus impénétrable et faisant planer au-dessus des têtes des audacieux qui l'affrontaient une multitude de périls plus effroyables les uns que les autres". Le temps et l'espace sont définis avant tout de façon symbolique: le temps, c'est celui des jours de fatigue physique, et des nuits de danger; l'espace, c'est celui de l'utopie romanesque (la "forêt vierge", qui désigne à la fois la jungle et ce monde qui peut se peupler de toutes choses parce qu'il est blanc, vide - ce que vient immédiatement actualiser l'idée d'un "mystère impénétrable") dont l'ensemble des prédicats renvoient à l'idée d'une menace latente - autrement dit une promesse d'aventures futures ("une multitude de périls plus effroyables les uns que les autres"). Le temps et l'espace renvoient moins à des lieux (d'une façon mimétique) qu'à des événements, à des intrigues possibles. C'est un lieu de parole, de récit, qui ne renvoie à nulle extériorité - du moins la seule extériorité est-elle celle des ouvrages antérieurs dans lesquels le roman puise.

Essentiellement intertextuel et sériel, le roman d'aventures d'Albert Bonneau ne connaît en définitive ni temps ni espace, parce que le temps et l'espace sont réduits à des signes fonctionnels. Cette représentation du monde apparaît avec la plus grande netteté dans la série des Catamount, héros atemporel et inamovible, malgré les tentatives de l'auteur pour lui offrir une épaisseur biographique (par exemple dans La jeunesse de Catamount). Car le cycle des aventures de Catamount prend la forme d'un éternel recommencement. "Alors les regards d'acier de Catamount se détournèrent et se portèrent là-bas, en direction du sud-est, vers ce Texas qu'il allait retrouver le lendemain et où l'attendaient certainement de dangereuses et trépidantes aventures" (Catamount et la digue infernale), "loin de là, sur les rives du Rio Grande, le ranger poursuivait la série mouvementée de ses exploits" (Catamount s'ennuie), "Dieu le protège!... Puisse-t-Il lui permettre de surmonter encore victorieusement toutes les difficultés qui l'attendent!..." (Catamount sur le sentier de guerre): chacun des roman s'achève sur la promesse d'aventures futures, toujours renouvelées, promesse que vient sanctionner, dans le réel, la publicité que propose Tallandier pour le prochain volume. Tout, dans le récit invite à la lecture sérielle, au plaisir de la répétition et de la variation. Le personnage d'abord, qui, loin des cow boy Hard Boiled des pulps  de l'époque (ceux de Clarence Mulford par exemple), s'apparente aux héros bien propres des serials cinématographiques de l'époque. Catamount est un Ranger, c'est-à-dire un symbole de l'ordre et de la justice, derrière lequel l'homme s'efface, mais aussi un justicier de métier, dont la fonction appelle en quelque sorte l'aventure. La caractérisation qu'en propose Bonneau est d'ailleurs significative: elle insiste constamment sur son "regard clair" (Catamount est souvent présenté comme "l'homme aux yeux clairs"), comme pour désigner une âme elle-même pure. Nous l'avons vu, sa personnalité exemplaire l'apparente aux cow boy à la mode de l'époque, Tom Mix et Hopalong Cassidy (celui du cinéma, pas celui des romans de Clarence Mulford). Le récit est d'ailleurs souvent fondé sur un problème d'erreur judiciaire que Catamount doit résoudre. Face à son héros, Albert Bonneau évoque la plupart des grands stéréotypes du far west: l'outlaw (Catamount en danger, Catamount dans la tourmente), les guerres indiennes (Catamount sur le sentier de guerre), les Mormons (Catamount et les mormons), etc. Ce catalogue des figures imposées de l'Amérique mythique devait déboucher sur la rencontre entre Catamount et un autre mythographe de l'Amérique, Buffalo Bill (Catamount chez Buffalo Bill): l'un comme l'autre ne proposent-ils pas dans leur oeuvre un panorama de tous les topoï de l'Ouest mythique, un Wild West Show? L'auteur n'est d'ailleurs pas dupe du caractère stéréotypique de son imaginaire, et sait très tôt s'en moquer, comme dans Tom Cyclone cow boy, dans lequel un acteur (Tom Mix?) est pris pour un véritable cow boy. Parfois, Albert Bonneau, pour échapper au caractère trop répétitif des aventures de son inébranlable héros, se risque dans des décors plus exotiques: grand nord canadien (Catamount contre la police montée), univers de triades évoquant les mystères urbains (Catamount au quartier chinois) voire le décor plus contemporain d'un Chicago rappelant les films de gangsters (Catamount s'ennuie).

Ces incursions dans des univers inhabituels pour un western s'expliquent peut-être par la virtuosité avec laquelle l'auteur parvient à s'immiscer dans la plupart des styles de la culture populaire: l'évocation du quartier chinois peut rappeler - pourquoi pas? - Les samouraïs du soleil pourpre, les aventures de Catamount à Chicago retrouvent les romans policiers de l'auteur - d'ailleurs, l'enquête policière est un aspect récurrent des aventures de Catamount (L'enquête de Catamount finit ainsi par une élucidation très classique du crime de Winter)... C'est qu'Albert Bonneau joue souvent à mêler les genres: La marque du léopard ainsi débute comme un classique roman d'aventures géographiques, avec un convoi d'aventuriers attaqués par une société secrète d'hommes-léopards (ceux-là même que l'on rencontre dans Tintin au Congo d'Hergé et dans Tarzan et les hommes-léopards de Rice Burroughs), mais il s'achève en récit policier, avec le dévoilement d'une odieuse machination et la perte des criminels; de même, La danseuse du grand Mogol hésite constamment entre les codes du roman de cape et d'épée et ceux du roman d'aventures géographiques. De la même façon, l'auteur paraît s'être nourri de toutes les possibilités offertes par les médias populaires: lui qui avait débuté comme critique de cinéma s'est essayé un peu à la bande dessinée (Petit Riquet détective), à l'écriture de fascicules brefs (pour la "collection police" de Ferenczi ou pour "Le livre d'aventures" de Tallandier), comme au roman-fleuve (avec Le Samouraï du soleil pourpre). Il s'est également essayé à des publics divers - public préadolescent et adolescent surtout (Catamount et les publications Tallandier visaient explicitement ce public), mais aussi public plus adulte (avec des récits comme La marque du léopard à l'érotisme discret, ou certains récits policiers); public d'hommes et de femmes (avec des romans sentimentaux qui, s'ils n'ont pas connu le succès des récits d'aventures, n'en restent pas moins très nombreux)... C'est sans doute parce qu'il a été l'une des dernières figures du roman d'aventures de forme classique, parce qu'il est l'un des derniers grands romanciers populaires traditionnels, enfin, parce que sa prolixité l'a conduit à ouvrir au plus large prisme de la culture populaire, recyclant inlassablement les images de la littérature populaire, qu'Albert Bonneau mérite d'être redécouvert.

 

Bibliographie sommaire.

Deux éditions des Dompteurs de Broncos, l'une sous le pseudonyme de Maurice de Moulins, l'autre sous le nom d'Albert Bonneau.

L'importance de la production d'Albert Bonneau rendrait fastidieuse une tentative (illusoire?) de bibliographie complète des oeuvres de l'auteur. On trouvera cependant une bonne idée de sa production dans les Cahiers pour la Littérature Populaire, n° 16 (voir dans la bibliographie ci-dessous) qui fournissent un précieux point de départ... d'une trentaine de pages !

Nous ne proposons donc ici que la liste des trois séries exclusivement consacrées à Albert Bonneau chez Tallandier. Remarquons cependant que l'ordre et les dates correspondent à la publication dans la collection. De nombreuses oeuvres avaient déjà été publiées dans les autres collections de chez Tallandier avant la seconde guerre mondiale.

 

"Aventures du Far-West"

1 La vallée des buffalos - 1951

2 Les dompteurs de Broncos - 1951

3 La forêt du saut du diable

4 Kid le Ranger - 1951

5 Spectre des prairies tremblantes - 1951

6 Les compagnons de l'Arc-en-Ciel - 1951

7 La pampa tragique

8 Le ranch maudit - 1951

9 Le démon des mauvaises terres - 1952

10 L'ermite de la vallée blanche – 1952

11 La femme au lasso – 1952

12 Le totem aux yeux verts - 1952

13 Les vautours de la frontière - 1952

14 Les bandits de Palo-Verde - 1952

15 Tourbillon noir

18 Les orphelins de la prairie - 1953

19 Les régulateurs d'overland - 1953

20 Les voleurs de washita Ranch - 1953

21 Le coursier de Santa Fé

22 L'outlaw du canon perdu - 10/1953

23 La chaussée des séquoïas - 1954

24 La justice écarlate - 1954

25 L'aventurier d'El Paso

26 Tom Cyclone cow boy - 1954

27 Le vagabond du Far west - 1954

28 La mission du dernier espoir - 1954

29 Le désert aux cent mirages - 1955

30 Les éclaireurs de la nuit - 1955

31 Le tambour de guerre des apaches - 1955

32 Le traqueur des neiges 07/1955

33 Le convoi fantôme

34 Les jumelles de York Town - 1955

35 La chance de Dick Maitland - 1955

36 Les condors de l'équateur - 03/1956

37 L'espionne du sud - 1956

38 Sam le boxeur - 1956

39 Les centaures du grand chaco

40 Chasseurs d'homme

41 Inigo le conquistador,

42 La montagne des rêves - 1957

43 Le champion du Pony Express

 

"Les Aventures de Catamount"

La jeunesse de Catamount - n° 1 - 1947

La vengeance de Catamount - n° 2 - 1947

Le défi de Catamount - n° 3 - 1947

L'arrestation de Catamount - n° 4 - 1947

La rédemption de Catamount - n° 5 - 1948

Catamount et les cagoules noires - n° 6 - 1948

Sur la piste de Catamount - n ° 7 - 1948

Catamount reparait - n° 8 - 1948

Le Chevalier Catamount - n° 9 - 1948

Nouvelles aventures de Catamount - n° 10 - 1948

Catamount et le shérif de Nulle Part - n° 11 - 1948

La justice de Catamount - n ° 12 - 1948

Catamount à la rescousse - n° 13 - 1948

Catamount chez les rebelles - n° 14 - 1948

Catamount détective - n° 15 - 1948

L'enquête de Catamount - n° 16 - 1949

La revanche de Catamount - n° 17 - 1949

Catamount seul contre tous - n° 18 - 1949

Catamount et la digue infernale - n° 19 - 1949

La mission de Catamount - n° 20 - 1949

Catamount contre Catamount - n° 21 - 1949

Catamount et les vengeurs des ténèbres - n ° 22 - 1949

Le protégé de Catamount - n ° 23 - 1950

Catamount en danger - n ° 24 - 1950

Les noces de Catamount - n° 25 - 1950

Catamount et le ranch du mystère - n° 26 1950

L'héritage de Catamount - n ° 27 - 1950

Les vacances de Catamount - n ° 28 - 1950

La trahison de Catamount - n° 29 - 1950

L'intervention de Catamount - n° 30 - 1950

La victoire de Catamount - n ° 31 - 1950

La dernière piste de Catamount - n°32 - 1950

 

"Les Nouvelles Aventures de Catamount"

Le retour de Catamount - n° 1 - 1952

Catamount et les pilleurs de banque - n° 2 - 1952

L'évasion de Catamount - n° 3 - 1952

Catamount contre la police montée - n ° 4 - 1952

Le limier de Catamount - n ° 5 - 1952

Catamount sur le sentier de la guerre - n ° 6 - 1953

Le carnaval de Catamount - n° 7 - 1953

Catamount chez Buffalo-Bill - n° 8 - 19.53

Le pendu de Catamount - n ° 9 - 1953

Catamount et l'enfant volée - n ° 10 - 1953

Le sosie de Catamount - n ° 11 - 1953

Catamount au relais de la mort - n° 12 - 1953

L'assassinat de Catamount - n° 13 - 1954

Catamount au quartier chinois - n° 14 - 1954

Le serment de Catamount - n ° 15 - 1954

Catamount au pays de la haine - n° 16 - 1954

La tournée de Catamount - n° 17 - 1955

Catamount et le tueur du Dakota - n° 18

La riposte de Catamount - n° 19 – 1955

Catamount chez les Gauchos - n° 20 - 1955

Le prisonnier de Catamount - n ° 21 - 1955

Catamount dans la Tourmente - n° 22 - 1955

L'enlèvement de Catamount n° 23

Catamount et l'affaire des pépites - n° 24

La filleule de Catamount - n ° 25

Catamount et la Reine de l'Or Noir - n° 26 - 1956

La chevauchée de Catamount - n° 27

Catamount s'ennuie - n° 28

Le rendez-vous de Catamount - n ° 29 - 1957

Catamount au grand rodéo - n° 30

Le signal de Catamount - n° 31 - 1957

Catamount mène l'affaire - n° 32 - 1957

La marque de Catamount n° 33

Catamount aux abois - n ° 34

Catamount et Myra la Joueuse - n ° 35 - 1958

Le sacrifice de Catamount - n ° 36 - 1958

Le Noël de Catamount - n ° 37 - 1958

Catamount chez les Mormons - n° 38 - 1959

 

 

Bibliographie critique.

Il y a peu d'études consacrées à Albert Bonneau. On peut toutefois consulter les travaux suivants:

- Joseph Altairac, présentation des Samouraïs du soleil pourpre, Amiens, Encrage, n° 8 et 9, 1986.

- Paul Bleton, Western, France, Paris, Encrages, Travaux, 42, 2002.

- Cahiers pour la Littérature Populaire; Revue du Centre d'Etudes sur la Littérature Populaire, n° 16, hiver 1996; dossier Albert Bonneau.

- J. van Herp, "Les romans de cape et d'épée Tallandier", Idées... et autres, n° 72, 1994.

 

Lien vers d'autres sites.

Le collège de la municipalité de Chambon offre une jolie page de présentation consacrée à l'auteur et son oeuvre.

 

Où trouver les oeuvres de l'auteur?

        Après avoir connu un succès considérable jusqu'aux années 1950, Albert Bonneau a été rapidement oublié. Aujourd'hui, il n'est plus guère réédité, et il y a fort à parier qu'il ne le sera plus guère. Il faut donc se tourner du côté des éditeurs spécialisés.

 

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Autres auteurs français.